Communiqué de l'ADBS

L'ADBS est signataire au côté de l'AF, l'ABF, l'AGCCPF - ANACT - Conservatoires de France – FNADAC – Interdoc – Rn2A dou courrier suivant, envoyé à M. Philippe Laurent, Président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale

Danielle Duffour-Coppolani, pour des raisons personnelles, se voit contrainte de quitter son mandat de présidente de l’ADBS et a présenté sa démission. 

L’ADBS, suite à la décision de l’IFLA d’organiser son congrès à Dubai en 2024, a signé en concertation avec des associations sœurs, une motion demandant instamment aux décisionnaires de cette grande association qu’est l’IFLA en termes de renommée et d’influence dans le monde des bibliothèques et de l’information, de revenir sur cette décision.
Nous considérons que la liberté d’expression, la circulation de l’information et les droits humains en cours dans le pays d’accueil, ne correspondent pas aux valeurs communes défendues par notre association. Nous prônons l'accès au savoir et à la culture pour tous et toutes, à l'émancipation de chacun et au respect des droits humains et culturels. 
Nous espérons que l’IFLA pourra revenir sur cette décision et peut être entamer une concertation avec les acteurs des métiers concernés.

L’ADBS, comme un grand nombre d’européens touchés sur leur territoire, comme tous les défenseurs de la démocratie, a été sidérée par l’invasion de l’Ukraine par l’armée de la Fédération de Russie.   

A la suite du rachat fin 2022 par Elon Musk de Twitter (depuis devenu X) le réseau social a montré une évolution qui ne s’accorde pas avec les valeurs de L’ADBS. En particulier le retrait en mai 2023 du code européen des bonnes pratiques contre la désinformation marque une rupture avec les principes que respectent notre association. 

L’ADBS déplore l’abandon d’une construction collective de référence dans le domaine de la santé publique francophone, qui a fait la preuve de son efficience.

Le conseil d'administration s'est concerté et a voté sur le projet de loi qui était en consultation jusqu'au 18 octobre 2015.

Une recommandation européenne, qui serait transposée prochainement en droit français, rendrait obligatoire le libre accès aux revues après un délai d'embargo de 12 mois maximum. Cette annonce inquiète les revues en sciences humaines et sociales (SHS) dont plusieurs ont manifesté leur inquiétude dans une motion.